Lorsque l’impuissance fait loi

Les mauvaises plaisanteries doivent cesser ! Le rebond de la pandémie implique des « décisions difficiles » dont la solution ne court pas les rues, annoncent les autorités scientifiques françaises qui avertissent que l’on va « droit dans le mur ». Mais en quoi vont-elles consister pour ne pas faire obstacle à la reprise du travail ? Selon le FMI, la crise économique mondiale « est loin d’être terminée, une reprise complète nécessitant « une solution médicale permanente », en d’autres termes une vaccination à grande échelle.

À QUAND LA PROCHAINE CRISE ? par François Leclerc

Billet invité.

Janet Yellen, la présidente de la Fed, a cru pouvoir affirmer que nous pourrions ne pas faire l’expérience d’une nouvelle crise « de notre vivant », mais elle n’a pas clos le débat à son propos, quand bien même elle aurait raison. « À quand la prochaine crise ? » est une interrogation présente dans toutes les pensées sinon dans tous les discours. Dans un monde complexe où circulent tant de certitudes erronées, elle fait exception pour être laissée sans réponse d’autant qu’elle est doublée d’une autre sur ce qui la déclenchera.

Brexit : L’ENJEU DES CHAMBRES DE COMPENSATION, par François Leclerc

Billet invité.

La négociation du Brexit est officiellement engagée, destinée à durer deux ans, à moins que des prolongations ne soient comme il est vraisemblable accordées afin de repousser le moment fatidique d’un divorce qui en tout état de cause ne sera pas une franche séparation. Pour meubler, les commentateurs opposent les partisans du Brexit dur ou doux, cette énième resucée des faucons et des colombes qui a déjà tant servi.

LA MAUVAISE MAIN DES RÉGULATEURS BANCAIRES, par François Leclerc

Billet invité.

La mise au point finale de Bâle III, ce nouvel ensemble réglementaire définissant les normes de fonds propres des banques édicté par le Comité du même nom, s’achemine lentement mais sans gloire. Les discussions finales traînent en longueur, marquées par une opposition entre Américains et Européens. Un compromis est recherché, avec le risque de ne pas aboutir au renforcement du montant plancher des fonds propres qui était recherché.

LA FINANCE, EN AVANT COMME AVANT ! par François Leclerc

Billet invité.

La dérégulation financière impulsée par les États-Unis attend patiemment son heure. Donald Trump a d’autres priorités avec l’Obamacare et la réforme fiscale, mais elle ne perd rien pour attendre. Un premier signal sans équivoque a été lancé par Patrick McHenry, le vice-président du Comité des services financiers de la Chambre des représentants, qui a mis en cause la participation de la Fed au Comité de Bâle, au Comité de stabilité financière et au régulateur des compagnies d’assurance dans une lettre à sa présidente Janet Yellen.

LA PENTE DESCENDANTE DE LA RÉGULATION FINANCIÈRE, par François Leclerc

Billet invité.

Goldman Sachs constate dans une étude une importante baisse des revenus des banques américaines, trois facteurs se conjuguant pour les affaiblir au point d’éroder de plus de 7 % leurs profits annuels, qui sont captés par le secteur du shadow banking. En cause : les bas taux d’intérêt, la régulation financière et l’apparition de nouveaux concurrents. Les énormes amendes auxquelles elles ont été condamnées ne sont pas mentionnées.

Impulsés par une Fed qui ne les augmente toujours pas, les bas taux d’intérêt persistants font d’ailleurs d’autres victimes, aux États-Unis et ailleurs, dans le secteur clé des compagnies … Lire la suite

LES CHAMBRES DE COMPENSATION, JOLI CASSE-TÊTE, par François Leclerc

Billet invité.

Les amateurs de casse-tête disposaient déjà d’un magnifique terrain de jeu avec la réglementation bancaire. Détailler à quelle catégorie de fonds propres appartient telle ou telle classe d’actifs bancaires demande une science qui impose le respect quand on prétend épuiser le sujet. En venir à bout est pourtant essentiel, si l’on veut juger des ratios de fonds propres établis par le Comité de Bâle, ou par le Conseil de stabilité financière (FSB) en ce qui concerne les établissements déclarés systémiques, ou bien pour apprécier l’épaisseur du coussin de liquidités dont les banques doivent disposer. Mais ceci n’était … Lire la suite